Test de libération de nickel

On estime que 10 à 20% des femmes et 1-3 % des hommes souffrent d’une allergie de contact au nickel. Il est important de souligner que ce n’est pas la présence de nickel qui provoque l’allergie, mais les sels de nickel se formant sous l'effet de la sueur au contact d'un objet (bijou, montre). Ce phénomène est toujours accompagné d'une corrosion de l'objet.

La sensibilisation au nickel est irréversible Tout objet en contact intime et permanent avec la peau peut alors engendrer une allergie. Articles courants pouvant être mis en cause selon la qualité du métal ou du revêtement: boucles d'oreilles, colliers, bracelets et fermoirs de bracelet, montures de lunettes, chaînes, bagues, boîtiers de montre, fermetures éclair, boutons, piercings, etc...

L’enquête réalisée par la Confédération suisse, publiée en 2008, souligne que plus de 20% des objets analysés ont été contestés et que les bijoux fantaisies libèrent des quantités de nickel souvent supérieures à la valeur limite.

Le Laboratoire Dubois SA a acquis une solide expérience dans la détermination de la quantité d’ ions nickel libérés par un article en présence de sueur synthétique. Il a participé à la mise au point des différentes méthodes de détection et à la rédaction des normes en vigueur; il est membre du groupe de travail «Allergène nickel» de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH), ainsi que du groupe de travail «Matériaux allergènes» du Comité technique ISO/TC114.

Au niveau européen, l’annexe XVII de la réglementation REACH, substance N°27, définit la limite de libération de nickel autorisée, soit 0.5 microgrammes de nickel par cm2 (de surface de la pièce) et par semaine pour les articles en contact direct et prolongé avec la peau. Cette limite de migration est abaissée à 0.2 µg/cm2/semaine pour les «piercing».

En Suisse, c’est l’ordonnance sur les objets destinés à entrer en contact avec le corps humain qui fixe les exigences en matière de libération de nickel, avec les mêmes valeurs de limites de migrations que la réglementation REACH.

Notre laboratoire est équipé et accrédité selon ISO 17025 pour effectuer les trois tests selon les normes/méthodes en vigueur.

  • La norme EN 12472 expose les conditions de simulation de l'usure et de la corrosion à appliquer préalablement à la détermination du nickel libéré par les objets constitués d’un métal de base revêtu. Ce test simule 2 ans d'usage normal de l'objet; il est appliqué préalablement à l’essai EN 1811. En effet, de nombreux bijoux sont garantis sans risque d'allergie au nickel pour une période de 2 ans après la date d'achat, malgré l’usure du revêtement.
  • La norme EN 1811 décrit la méthode d'essai de référence pour la libération du nickel par les produits qui sont destinés à venir en contact direct et prolongé avec la peau. Pour les lunettes, c’est la norme EN 16128 qui s’applique.
  • Le rapport CR EN 12471 de la CEN (Commission européenne de normalisation) décrit une méthode qualitative d’identification de la libération de nickel par frottis au moyen d’un coton tige imprégné d’un liquide révélateur.

ATTENTION

Les travaux de notre Laboratoire consistent à contrôler les matériaux en contact avec la peau, tels que bijoux, montres, boutons de jeans, etc. afin de savoir si ces objets sont susceptibles de libérer des ions nickel selon des procédures normalisées. En cas d'allergies, nous vous conseillons vivement de consulter un dermatologue.

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