Il arrive fréquemment que des problèmes de défaillance soient le fait de croisement de matière ou encore de compositions hors spécifications. Le contrôle de la composition d’alliages s’inscrit donc souvent dans le cadre de la maîtrises des procédés.
Depuis quelques années, le Laboratoire Dubois a fait l’acquisition d’un spectromètre à étincelage. Configuré pour l’analyse des alliages de fer, d’aluminium, de cuivre, de nickel, de cobalt, d’étain, de plomb et de titane, cet équipement permet la mesure des éléments d’alliage ainsi que des impuretés.
Le carbone, le soufre, le phosphore, l’azote et le bore font partie des éléments analysables. L'avantage de cette technique réside dans le fait qu'il n'est pas nécessaire de dissoudre l'alliage préalablement, ce qui permet une analyse rapide et plus avantageuse.
1.4435 | Tolérance minimale % | Valeur obtenue % | Tolérance maximale % |
---|---|---|---|
Al | 0.002 | ||
As | 0.011 | ||
C | 0 | 0.025 | 0.03 |
Co | 0.110 | ||
Cr | 17 | 17.500 | 19 |
Cu | 0.230 | ||
Fe | 64.700 | ||
Mn | 0 | 1.450 | 2 |
Mo | 2.5 | 2.720 | 3 |
Ni | 12.5 | 12.600 | 15 |
P | 0 | 0.031 | 0.045 |
S | 0 | 0.001 | 0.03 |
Si | 0 | 0.480 | 1 |
Sn | 0.010 | ||
Ti | 0.005 | ||
V | 0.058 |
Analyse de l’ensemble des éléments d’un acier de type 1.4435. L’alliage est parfaitement conforme aux prescriptions de composition.
Nous pouvons aborder les analyses d’échantillons ou de fils, à partir de ~3 mm de diamètre.